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Le beuuug des idoles
27 mars 2006

Il etait une fois Rishikesh... Y a deux semaines certes, mais les vacances ça desorganise...

Tout a commencé un beau jour de fin de mois de mars ou nous prîmes nos cliques et nos cloques pour nous rendre enfin a Rishikesh la belle. Se trouvaient dans la première fournée de bichons Sandrine, Milos et moi même. Milos, que l’on prononce Miloch ou Milouch selon l’humeur, est un aventurier tchèque que l’on peut d’ailleurs aussi bien appeler Miloud car comme le montre une étude très poussée, tous les tchèques peuvent répondre à ce prénom. Donc, Miloud, est un homme formidable qui trouve réponse à tout problème, d’ailleurs il a toujours un couteau sur lui, c’est pour dire.

Bref. Départ pour six heures de bus vers minuit de ISBT station, où nous finissons par trouver un bus local fleuri d’indiens caresseurs de pieds et de banquettes qui sautillent joyeusement au rythme des imperfections de la route. De quoi vous détruire un dos pour deux jours et d’arriver à la conclusion que, définitivement, on préfère le train. De loin.

Nous arrivons à Rishikesh sous couvertures vers six heures du mat, et errons dans les rues qui s’éveillent pour trouver un hôtel et finir une nuit tourmentée. Nous atterrissons finalement dans une sorte de guest-house familiale relativement très miteuse dont les draps, enfin le drap, n’a certainement pas été changé depuis quelques années, et où les cloisons permettent de jouir des petits bruits quotidiens qui font le bonheur de la vie et de l’amour, comme par exemple de doux raclements de gorge morveuse ou le délicatement écoulement d’une chasse d’eau. Tout cela agrémenté de gniards hurlants comme des poulets que l’on égorge. Faites de beaux rêves les enfants.

Bref, une première journée de visite en famille où Miloud caressa un veau, Sandrine porta un… j’allais dire un boa, comme ça, naturellement, mais j’ai bien peur que ce fut un python. Enfin, bref, les deux scènes étaient impressionnantes. Nous flanîmes donc dans les rues de Rishi la jolie sous un temps de Bretagne enrhumée, plus communément appelé temps de merde. C’était bien, instructif, complémentaire.

La deuxième journée, qui se trouva être un samedi, ce qui n’a aucune importance pour la suite de l’histoire, arrivèrent Marco, Louis, Robi, et Guigui. Ou comment ôter toute virilité à des prénoms qui ne le méritent pas. Après les avoir haï pendant une bonne heure et demi à chercher leur putain de ganga paradize guest house que personne ne connaissait, même à l’office de tourisme, je les retrouvate dans cette finalement charmante guest house fleurie, pour juste avoir le temps des les voir enfiler des shorts plus ridicules les uns que les autres et nous voilames partis pour une joyeuse après-midi de rafting.

Tout rafting commence comme de bien entendu par une mission « cap sur la rivière » qui se fit en camion-jeep, je ne sais plus, j’ai comme qui dirait un peu refoulé cet événement au tréfonds de mon inconscient. Nous étions sept, l’esprit le plus benêt peut en déduire que nos ne rentrions pas tous à l’avant de la jeep. Quatre d’entres nous se portèrent donc volontaires pour s’installer joyeusement sur le toit de l’engin. C’était affreux. Vite, vite, vite que ça allait, camions furieux que nous croisâmes sur ces routes étroites de montagne bordées de ravins. J’ai passé une demi-heure la tête entre les mollets de Miloud, désespérément accrochée au grillage, gémissant, pendant que cet abruti hurlait rieur de sa voix de tchèque « faster, faster ». Je résumerais cet instant de souffrance intense par une phrase que j’eus, tout droit sortie de mon petit cœur paniqué ; « Guigui remets ton genou dans ma chatte ce sera peut-être le dernier ! ». Bref, bref, bref. Le rafting était finalement bien moins éprouvant, les rapides étaient très amusants et nous passâmes le plus clair de notre temps à laisser Miloch et le guide ramer pendant que nous chantions gaiement bronzetant sur le bateau. Une belle équipe de touristes.

La journée de lendemain fut un digne croisement entre Bambi et Cendrillon, je ne la raconterai cependant pas vu que guigui s’en est très bien chargé sur son blog que vous trouverez en lien sur la colonne de droite. Que c’est joliment dit.

Bien le bisou,

Namastic les moustiques.

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Commentaires
B
ah bah c'est fin bravo benji, tu ne m'avais pas habituéee a un tel langage...<br /> puis merci lud pour tes commentaires... et je tiens a signaler a autrui que je ne la paie d aucune façon.
L
c'est toujours aussi drôle, cela dit j'espère qu'il reste un peu de place pour mon genou dans ta chatte.
L
D'ecid'ement, a chaque fois que e laisse un commentaire, c pour te remercier... mais tant pis, merci ! parceque je crois etre accro a ton blog et d' autant plus depuis que le mien a disparu...cette semaine fut donc d' une tristesse inouie, vu que Marine est silencieuse egalement. Enfin, laissons cette nouvelle semaine qui debute nous apporter son lot de douce surprise... enfin, si j' avais deux souhaits ce serait :<br /> 1- le retour de mon blog<br /> 2- un truc nouveau a lire par chez toi tous les jours (j' en demande trop la ou pas ??)<br /> <br /> bien la bise<br /> <br /> Lud
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